Le Secrétaire d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Thierry Mandon, était présent le 19 janvier à Grenoble. Ce fut l’occasion de remettre les insignes de la Légion d’honneur à Lise Dumasy, Présidente de l’Université Grenoble Alpes, et à deux autres professeures grenobloises, et d’assister à la célébration des 50 ans de l’Institut Laue-Langevin.
C’était le matin, à la salle de spectacle universitaire l’Amphidice, que se déroulait la cérémonie pour officialiser la nomination de Lise Dumasy en tant que Chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur. Des insignes qui viennent récompenser son engagement poussé et reconnu dans la recherche et surtout dans la gouvernance universitaire. Professeure de littérature française, Lise Dumasy s’est très vite engagée, à tous les niveaux, devenant notamment présidente de l’Université Stendhal-Grenoble 3 de 1999 à 2004 et de 2008 à 2015. Après la fusion des universités grenobloises (pour laquelle elle a œuvré aux côtés de Patrick Lévy, alors Président de l’UJF et actuel président de la ComUE) elle est élue Présidente de la toute nouvelle Université Grenoble-Alpes. Elle devient, du même coup, la première femme à la tête d’une université fusionnée, et une des rares personnalités issues des domaines des Lettres et des Langues à présider une université pluridisciplinaire.
Deux autres professeures ont été récompensées ce jour-là : Monica Baciu, spécialiste des neurosciences cognitives et Eva Pebay-Peyroula, scientifique reconnue dans le domaine de la biologie structurale, membre de l’Académie des Sciences et ancienne présidente de l’Agence nationale de la Recherche.
Ces trois personnalités sont les visages de la réussite et du rayonnement de notre université.
L’après-midi, au Word Trace Center de Grenoble, le Secrétaire d’Etat prononçait un discours lors de la cérémonie des 50 ans de l’Institut Laue-Langevin. Beaucoup de personnalités étaient présentes, dont l’Ambassadeur d’Allemagne et l’Ambassadeur du Royaume-Uni. Ces deux pays, partenaires historiques au côté de la France, et qui ont su s’allier à plus de dix autres pays, sont les piliers de ce bel exemple de coopération scientifique internationale.
L’ILL est, il faut le rappeler, le premier institut international à s’implanter à Grenoble. Il possède l’une des sources de neutrons les plus intenses au monde. Et aujourd’hui ses réussites sont saisissantes : ce sont plus de 600 publications par an, 40000 expériences scientifiques, un prix Nobel, plus de 120000 chercheurs invités, un personnel de près de 500 personnes de plus de 30 nationalités différentes.
Quel bel exemple de l’ambition dont s’est si longtemps nourri notre bassin et écosystème grenoblois !