Seul ou accompagné, je vis la montagne comme un moment privilégié, loin du cortège quotidien de problèmes locaux et nationaux.
C’est une coupure salutaire où se mêlent des instants de contemplation, des passages réservés à l’engagement physique et d’autres où les pensées vagabondent vers les êtres chers et les projets d’avenir.
C’est, en ce début de saison d’été, sur les flancs de Chartreuse, du Vercors ou de Belledonne, une préparation progressive à la haute montagne.
Ainsi, au mois de juin: le Grand Som par le Racapé, la Lance Sud de Mallissard avec Maxime, le Col de la mine de fer depuis la Gorge (en faisant la trace dans la neige au-dessus de 2100 mètres), le lac de Crop, la Grande Sure depuis Mont St Martin, le Pas de la Coche et la Dent de Crolles; soit autant de sorties autour de Grenoble que je refais avec plaisir et qui m’ont permis, depuis le début de la saison d’été, d’atteindre 17000 mètres de dénivelé positif.