A cette occasion, nous avons évoqué de nombreux sujets d’actualité – Syrie, Turquie, Palestine, Afghanistan, Caucase – et j’ai tenu à aborder plus précisément trois autres points.
Tout d’abord, je lui ai fait part de la faible réactivité de la France à la situation dramatique du Burkina Faso, suite aux terribles intempéries du 1er septembre notamment à Ouagadougou. Le manque de budget fut la réponse du ministre !
Le deuxième point que j’ai souhaité aborder était mon étonnement quant au manque de volonté d’aller au fond des choses et à l’absence d’évaluation de notre action sur les plans économique et commercial – y compris dans la formation de nos représentants diplomatiques – au moment où l’on débat à l’Assemblée Nationale des crédits des Affaires Etrangères pour 2010.
Enfin troisième point, s’il est curieux qu’il ne soit jamais évoqué la gestion des flux migratoires quand on parle des échanges internationaux, réduire le débat au prisme de l’identité nationale est une erreur dans une société mondialisée et un danger dans une période de crise où l’étranger devient pour certains un objet de rejet.