À la demande de l’ambassade de France à Alger et à l’invitation du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales d’Algérie, j’ai tenu, hier lundi, une conférence à l’ENA algérienne. Plus de 400 participants étaient présents: de très nombreux maires des principales communes d’Algérie, des élèves de l’ENA, les Directeurs généraux des collectivités locales et des Ressources humaines du ministère de l’intérieur et le directeur de l’Ecole.
Dans mon intervention liminaire, je suis intervenu sur la politique de décentralisation, la réforme territoriale en cours en France et la mise en place des métropoles. Un échange passionnant sur les situations algérienne et française s’en est suivi. Nous avons aussi abordé la question de la politique de la ville: quelle évaluation pouvait-on en faire après 30 ans de mise en œuvre en France? Enfin un échange nourri s’est installé sur le thème de la démocratie participative, sa nécessité et ses limites.
En tout, près de 3 heures d’intervention dans une ambiance studieuse et de bon niveau.
M. Bernard Emié, ambassadeur de France en Algérie, m’a ensuite reçu pour une audience de plus d’une heure qui nous a permis d’aborder nombre de questions essentielles entre nos 2 pays: la situation au Mali, la diplomatie économique, la promotion du tourisme, les étudiants algériens en France, la délivrance des visas, la communauté française en Algérie,…
Bernard Emié est l’un de nos plus brillants diplomates, avec un parcours remarquable qui l’a conduit à des postes de responsabilité importants en France et à l’étranger (Inde, Liban, Turquie, USA et Royaume-Uni notamment).
Son expérience et son parler franc et direct sont aujourd’hui une chance pour la France en Algérie.
La journée ne pouvait pas se terminer sans retrouver mes amis algérois de 30 ans, Malya et Cherif. Nous avons passé, comme toujours, une très belle soirée à la Madrague autour d’un dîner de poissons grillés.
