La semaine dernière, la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée natioanle recevait M. Boris Michel, Chef des opérations en Afrique du Nord et de l’Ouest du Comité international de la Croix Rouge. Il nous a brièvement présenté le positionnement du CICR dans la région de l’Afrique du Nord et de l’Ouest dans une perspective historique, puis la situation de l’humanitaire dans le Sahel et la réponse que le CICR compte y apporter, et enfin la situation en Côte d’Ivoire qui occupe beaucoup son institution ces dernières semaines.
En ce qui me concerne, je l’ai plus spécifiquement interrogé sur l’action menée par les ONG et les collectivités locale dans toute cette région, soumise à des conflits et des instabilités. Par ailleurs, je lui ai demandé où il estimait que commence et finit l’obligation de neutralité, car on voit bien qu’il existe des positions différentes entre les ONG, qui disposent de capacités inégales à intervenir et de contacts plus ou moins avancés avec les gouvernements. Je pense notamment aux situations de prises d’otages : les ONG peuvent-elles rester neutres face à ces situations ?
Sur ce point, M. Michel ma répondu qu’en ce qui conerne le CICR, l’impartialité s’impose à lui pour toutes ses actions et implique de parler à tous, gagnants comme perdants dans les conflits. Son organisation tente de promouvoir l’agenda humanitaire avec les uns et les autres mais pour pouvoir passer les barrages et accéder à des lieux reculés, elle doit respecter son obligation de neutralité et se limiter à l’accomplissement des tâches qui lui incombent en vertu de son mandat…