Devant la Commission des Affaires étrangères, quelques jours après l’audition de l’ambassadrice d’Israël à Paris, c’était au tour du Chef de la mission Palestine en France d’être entendu.
Après une lourde charge contre la politique de l’Etat d’Israël (violences militaires, barrages et encerclement…), M. Salman El Herfi, estime que la situation s’est encore dégradée au cours des dernières années et des derniers mois à cause de la colonisation accrue et illégale ; ce qui met en cause la solution à deux États.
C’est à la communauté internationale de se mobiliser contre cette situation de fait.
Pour sortir de cette impasse, l’initiative française est jugée intéressante, et il faut désormais en fixer le calendrier.
L’exaspération est à son comble en Palestine. Tous les peuples ont le droit à la sécurité. Ainsi, M. El Herfi considère qu’Israël doit choisir entre la colonisation et la paix…
D’autre part, le Président Abbas a rappelé son engagement pour la solution à deux États, accompagnée d’une négociation avec tous les États de la région et avec la communauté internationale. Il attend beaucoup de la France dans ce processus.
Intervenant dans le débat, j’ai insisté sur le fait qu’il est essentiel, au-delà des points les plus souvent évoqués dans la solution à deux États (la question des frontières, de Jérusalem, des garanties de sécurité, etc.), de travailler sur les conditions de la viabilité du futur État palestinien (et notamment la viabilité économique). Même s’il est certain que la taille réduite et l’enclavement des territoires ne rendent pas les choses faciles…