Auditionné récemment par la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Jean-Marie Le Guen a tenu, d’entrée, à évoquer la Francophonie avec les grandes manifestations culturelles à venir et la pratique du français dans le monde.
De façon plus globale, le Secrétaire d’État chargé du Développement et de la Francophonie a rappelé la politique de développement de la France, associant la société civile.
Un point a bien sûr été fait sur l’augmentation du budget l’Aide publique au Développement en 2017 par rapport à 2016.
Il a salué le rapprochement entre Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et Agence Française de Développement (AFD), rappelant qu’il s’agit d’une bonne évolution stratégique. Ainsi, de grands projets d’investissement peuvent être désormais envisagés.
Le Ministre s’est félicité, enfin, que le sommet de Bamako (27ème sommet Afrique-France pour « le partenariat, la paix et l’émergence ») ait été un grand succès pour la France.
Les priorités tournent autour de l’axe sécurité-développement, aussi bien en Afrique que dans les milieux internationaux.
J’ai profité de cette audition pour me réjouir de l’augmentation du budget de l’AFD, permettant de faire de 2017 une année d’investissements.
Chacun sait, pour autant, qu’il a fallu batailler serré pour protéger la part dédiée à l’AFD de la Taxe sur les Transactions Financières. Alors, comment, à l’avenir, garantir la pérennité des ressources de l’AFD compte-tenu de l’annualité du budget de l’Etat ? Par exemple sous forme d’une sorte de Contrat de plan sur plusieurs années ?
Je suis aussi revenu sur les déclarations très inquiétantes du président Trump en matière de développement, aussi bien au plan bilatéral qu’au niveau multilatéral.
Et puis, d’autres préoccupations voient le jour concernant un risque de désengagement du Royaume-Uni en matière de développement…
J’ai donc plaidé, en prolongement, pour réorganisation de l’affectation des fonds européens afin d’assurer plus de flexibilité et de globalité.