Yossi Gal, ambassadeur d’Israël à Paris, était l’invité de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée Nationale ce mercredi matin. Audition marquée par une certaine tristesse compte-tenu du blocage du processus de paix.
Je suis intervenu pour plaider la cause du retour de l’espoir, si ténu soit-il.
La paix ne peut se construire qu’avec ses adversaires. A tort ou à raison, les positions qui apparaissent intransigeantes sont incomprises de l’opinion internationale. Et tous ceux qui sont les amis d’Israël attendent des signes d’espérance.
J’ai rappelé que je suis allé, il y a quelques mois, en Israël et dans les territoires palestiniens. Grenoble est jumelée avec Rehovot et Bethléem. D’utiles coopérations décentralisées ont été engagées dans un contexte apaisé, car contrairement aux États, les villes ne se font pas la guerre.
J’ai visité, par ailleurs, le Tecnion à Haïfa et ai été impressionné par la qualité et le dynamisme des équipes de recherche et l’efficacité du transfert de technologies au profit des start-ups et des PME.
Pourquoi Israël ne valorise t-elle pas davantage ses atouts?