J’étais invité la semaine dernière au Pavillon Tara à Paris par le président Pascal Le Merrer et la vice-présidente (et amie) Edwige Avice du BIPE, à intervenir sur la ville de demain dans une dynamique de développement durable.
Ce fut, pour moi, après l’intervention de Michèle Pappalardo, coordinatrice de Vivapolis, l’opportunité de revenir sur l’urgence pour notre pays de promouvoir la ville durable dans une perspective d’équilibre entre développement économique, solidarité sociale, protection de l’environnement et participation citoyenne.
M’appuyant sur l’exemple grenoblois, j’ai rappelé l’importance de l’environnement éducatif (cf. la Cité scolaire internationale), social (cf. politique de la ville et cohésion territoriale), culturel et sportif, urbain et écologique (maîtrise de l’énergie, constructions HQE puis BBC, déplacements alternatifs à l’utilisation de la voiture en solo,…), d’un environnement global et transversal bénéficiant au développement universitaire, scientifique et économique de la métropole, et in fine à sa croissance et à l’emploi.
J’ai plaidé pour qu’on prenne enfin conscience de l’atout pour notre pays de ses grandes villes, parmi les plus belles du monde, de taille réduite (en dehors de Paris) et humaine à l’échelle du monde. Atout dans la poursuite des ODD (objectifs de développement durable) dans la dynamique de la COP 21, atout dans la promotion internationale du concept de ville intelligente.
Il est temps de s’en apercevoir et d’agir, en laissant réellement aux territoires urbains la possibilité d’innover et de promouvoir leur expertise et leur ingénierie dans un monde déjà urbanisé à plus de 50% aujourd’hui et vraisemblablement autour de 70% en 2050 !