C’est non sans émotion que j’ai assisté à l’inauguration du nouveau bâtiment des nanosciences de l’institut Néel, hier après-midi, dans le cadre des cinquante ans du campus CNRS. Émotion liée, bien sûr, au respect et à la considération que j’ai pour ce grand homme, Louis Néel, dont l’institut porte le nom et qui fut mon directeur de thèse en physique neutronique. Émotion également car l’Institut Néel constitue un des nombreux reflets de la vitalité de la recherche à Grenoble et participe au rayonnement national et international de notre ville, 2ème pôle de recherche français après Paris.
Ce bâtiment, au concept innovant et unique en Europe, a été conçu pour s’adapter aux chercheurs et à leurs travaux, en limitant au maximum les perturbations extérieures (électriques, acoustiques, thermiques…). Et je suis convaincu qu’il permettra à l’ institut Néel de rester à la pointe de la recherche mondiale, au cœur de cet écosystème grenoblois si performant.