A l’invitation du dynamique délégué général du club des Partenariats publics-privés (PPP), Marc Teyssier d’Orfeuil, j’ai participé à un débat sur les 10 ans des PPP, créés par l’ordonnance du 17 juin 2004 sur les contrats de partenariat, en présence d’Hubert du Mesnil, PDG de Réseau Ferré de France de 2007 à 2012, puis Président de l’Institut de la Gestion Déléguée et de Lyon-Turin Ferroviaire.
Après la projection d’une vidéo faisant état de la réussite des contrats de partenariat en Isère, à l’hôpital de Bourgoin-Jallieu et au campus universitaire de Grenoble pour la construction de 3 bâtiments stratégiques (plus gros investissement immobilier dans le secteur depuis plus de 30 ans), j’ai tenu à rappeler ma philosophie sur la question.
Le contrat de partenariat n’est pas un contrat miracle. Sa pertinence est liée à la complexité des projets et à la rapidité de leur réalisation.
Mais cela devient de plus en plus intéressant dans un pays victime de sous-investissement. Il en est ainsi des collectivités territoriales soumises au gel ou à la baisse des dotations de l’État et à la réduction des prêts depuis Bâle 3.
C’est d’autant plus important qu’au titre des métropoles intelligentes ou des régions intelligentes, il importe de relever une compétition mondiale où le temps est compté et les références domestiques indispensables.
J’ai rappelé à dessein ma mission au Brésil avec la SNCF et ALSTOM où ces grandes entreprises avaient besoin de faire état de réalisations françaises en vue d’énormes marchés (métro de São Paulo et TGV Rio-São Paulo notamment).
J’ai aussi plaidé pour l’ouverture des PPP à la rénovation urbaine en liant les contrats à des entreprises qui s’implantent à proximité des quartiers concernés. C’est la condition d’aller plus vite et plus fort, au plan urbain et social.