Une semaine à New York auprès de Marilia, ma fille, et de sa petite famille, c’est toujours un rendez-vous annuel attendu et particulièrement apprécié, loin des tumultes parisien et grenoblois.
Une nouvelle fois, Marilia avait concocté un programme équilibré, varié et adapté à ses hôtes.
Tous les matins, un jogging d’une heure dans Prospect Park, non loin de leur domicile de Brooklyn, m’a permis de me remettre un peu en forme avant d’attaquer sérieusement la saison estivale de montagne.
La culture était comme toujours au rendez-vous, avec tout d’abord l’exposition photo (the kids’ corner) de Marilia à Brooklyn et celle d’Ariane Lopez-Huici à Soho.
Passages obligatoires au MOMA avec 2 expositions temporaires incontournables (Paul Gauguin et Sigmar Polke) ainsi qu’au Guggenheim où était présentée l’exposition Italian Futurism, 1909-1944, « recontructing the universe ».
Et puis une visite à la Morgan Stanley Gallery nous a permis de voir une exposition (un peu fouillis) sur Le Petit Prince de Saint-Exupéry.
Mais il aurait manqué quelque chose à tout cela sans un tour dans les innombrables galeries d’art contemporain de Chelsea sous la conduite avisée de Marilia et de Damien.
La musique était aussi au programme avec du jazz à la Morgan Stanley Gallery et 2 concerts classiques à Brooklyn, au Conservatoire de musique et dans une église avec un pianiste ukrainien remarquable.
Mais New York, c’est aussi les retrouvailles avec cet urbanisme précurseur, dense mais équilibré, avec ces merveilleux buildings marquant différentes étapes de l’histoire de cette ville hors du commun (Empire State ou Chrysler tower par exemple) et ces parcs très grands et très fréquentés (Central Park bien sûr ou Prospect Park avec son très beau jardin botanique à l’aube des cerisiers en fleurs).
Et puis un détour par Roosevelt Island nous a permis de prendre le téléphérique conçu et exploité par Pomagalski.
Brunch, lunch, diner, sont autant d’occasions de tester la variété culinaire new-yorkaise (italienne, néo-zélandaise, japonaise, française et américaine) à Manhattan (au Wright, au Modern et au Old homestead NY steak house) et à Brooklyn. Mais aussi autant d’occasions de retrouver les cousins américains de Marie.
Cette semaine se termine trop vite. Regret de ne pouvoir prolonger cette constante découverte d’une ville qui bouge, qui refuse de se transformer en musée, qui a fait de l’innovation et de l’esprit d’entreprise ses lettres de noblesse?