C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai appris la nomination de Pascal Eydoux, ancien bâtonnier de Grenoble, à la présidence du Conseil national des barreaux.
Bâtonnier de Grenoble en 2000 et 2001, puis président de la Conférence des bâtonniers de 2008 à 2010, il a toujours été un interlocuteur de très grande qualité que j’ai appris à estimer. Son éthique et son professionnalisme sont connus et appréciés de tous.
Il succède ainsi à Jean-Marie Burguburu qui a eu le courage de prendre les rênes de l’institution dans une période particulièrement difficile de tensions internes.
Pascal Eydoux s’est depuis longtemps positionné pour mettre fin aux clivages entre Paris et les barreaux de Province. L’enjeu de son début de mandat est d’unir les voix à propos de la loi Macron. Souhaitons qu’avec son talent et son savoir faire relationnel, il parvienne à mobiliser l’ensemble des bâtonniers pour améliorer le projet de loi dans un esprit constructif, au service de l’intérêt général.
Il s’est prononcé pour le développement du numérique dans la profession, afin de faciliter les démarches et d’améliorer l’efficacité du traitement des dossiers. Un travail utile de longue haleine qui nécessitera détermination et persévérance.
Je ne doute pas de ses capacités de rassemblement et de travail. Ce sont des atouts qu’il a déjà mis à profit lorsqu’il était en responsabilité à Grenoble. Je lui souhaite pleine réussite dans cette nouvelle et grande mission!