Avec Marie, nous avons passé une bonne soirée samedi dernier avec les anciens collaborateurs (directeurs généraux et de services) de Hubert Dubedout, maire de Grenoble de 1965 à 1983.
C’était bien sûr l’occasion d’évoquer de bons souvenirs mais aussi de parler du présent et d’imaginer l’avenir. Et de sourire aux tentatives de detournement tardif d’héritage, mes amis ayant fait une petite halte le matin même à la mairie.
Avec le temps, les choses s’estompent et l’histoire se bonifie. Ainsi au plan national, on reparle souvent du Général de Gaulle ou de François Mitterrand avec des trémolos dans la voix, même (et peut-être surtout) si on les a combattus de leur vivant.
Il en est de même pour Hubert Dubedout. La dernière campagne municipale n’y a pas dérogé. On a vu se multiplier les revendications de filiation, photos montages à l’appui. Quelle impudeur! Quel manque de respect pour sa famille et sa mémoire! Le plus bel hommage que l’on peut rendre à cet homme qui aura marqué son temps et sa ville, c’est de s’inspirer de son exemple pour imaginer un avenir ouvert sur le monde, respectueux des différences, innovant et porteur d’espérance. Disons, sans fâcher personne, qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir ces temps-ci pour aller dans cette direction.