Après les municipales, avec le résultat des élections européennes, c’est un nouveau choc terrible pour le chef de l’État, le gouvernement et le Parti Socialiste.
C’est une épreuve redoutable pour la France, avec un Front National en tête à 25%.
Quelle triste image donnons-nous de notre pays dans le monde!
C’est aussi une défaite pour tous les autres partis, et notamment ceux de gouvernement.
Le projet européen qui a été rejeté, doit être réorienté sérieusement. Toutefois, la prise en compte des peuples face à la crise, avec une inflexion sociale nécessaire en faveur de la croissance, de l’emploi, du pouvoir d’achat et de politiques sociales concrètes européennes, n’est malheureusement pas l’option retenue par les électeurs européens qui ont voté majoritairement en faveur des conservateurs.
Au plan national, une accélération de la reconstruction économique en faveur de résultats sur le front de l’emploi, première des solidarités, doit être l’unique préoccupation. Désormais, seuls les résultats vont compter pour redonner espoir.
Au plan local, Grenoble, avec la candidature de mon ancien adjoint à la Ville, et ami, Abderrahmane DJELLAL, résiste mieux à gauche. Si EELV connaît un recul de près de dix points par rapport à 2009, le Parti Socialiste quant à lui se maintient avec un score bien supérieur à ceux obtenus au plan national ou dans la grande région électorale « Sud-Est ».
C’est une preuve supplémentaire de l’importance de politiques en faveur du dynamisme économique et de l’emploi, pour lutter contre la désespérance, à l’image de ce que nous avons fait à Grenoble depuis 1995, en nous appuyant sur les atouts de l’écosystème grenoblois.
Face aux poussées extrémistes en France et ailleurs aussi en Europe, nous n’avons pas le droit de baisser les bras. Battons-nous inlassablement pour une Europe de la paix et des droits de l’homme, plus forte, plus solidaire et plus généreuse.