C’est la reprise du Top 14 de rugby avec le déplacement de Grenoble à Clermont.
Match compliqué, au regard de l’invincibilité de l’ASM à domicile. Malgré une entame difficile, le FCG n’est pas passé loin de l’exploit en s’inclinant 30-26, et ainsi arrachant un point de bonus défensif.
Comme le soulignait Fabrice Landreau, directeur sportif du club, dans un article du Dauphiné Libéré de ce jour, c’est une saison qui s’annonce délicate.
Délicate par le nombre important de changements vécu par le club cette saison : changement de stade, changement de centre d’entraînement, d’effectif, de projet de jeu, de réorganisation du staff…
De plus, s’ajoute à cela un championnat à deux vitesses avec huit équipes qui joueront le titre (les plus gros budgets) et six autres qui lutteront pour se maintenir en top 14.
Je tiens à souligner l’immense travail effectué également par les entraîneurs, les bénévoles du centre de formation et de l’association qui permettent à des jeunes joueurs d’intégrer l’équipe phare. Sans leur engagement sans faille, rien ne pourrait se passer.
Cette année, ce sont 10 jeunes du centre de formation qui sont intégrés au groupe du FCG
Cela témoigne encore une fois de l’importance d’une articulation intelligente entre sport professionnel et sport amateur.
Durant mes 19 années comme Maire de Grenoble, j’ai toujours cru que le sport professionnel tirait vers le haut les jeunes qui pratiquaient la même discipline, et que ces mêmes jeunes par le travail de formation dispensé par les associations, avaient la chance de pouvoir accéder à l’élite en restant à Grenoble et au fond d’être les ambassadeurs de leur ville.
Sans un club phare, pensez-vous que les talents sportifs resteraient à Grenoble ? Sans un centre de formation de qualité avec des hommes et des femmes dévoués, sans une association qui permettrait ce parcours sportif aurions-nous une équipe à haut niveau ? Ne pas comprendre ce maillage est une faute grave.