J’ai assisté vendredi en Préfecture à la cérémonie de départ du colonel Jean-Valéry Lettermann, commandant du groupement de la gendarmerie départementale, « patron des gendarmes isérois » depuis 2010. Le colonel Lettermann succédait alors au colonel Lecouffe, appelé à de hautes fonctions en Afghanistan.
Alsacien de naissance, Jean-Valéry Lettermann est marié et père de trois enfants. Il a débuté son cursus par de brillantes études littéraires, en hypokhâgne puis khâgne au lycée militaire de la Flèche, cursus peu commun pour un gendarme, avant d’entrer à Saint-Cyr en 1988. En 1991, il a intégré l’école des officiers de la gendarmerie à Melun, dont il est sorti en 1992 pour une première affectation en gendarmerie mobile à Strasbourg.
De 2000 à 2003, il a été affecté au service des ressources humaines à la Direction générale de la gendarmerie nationale, puis a rejoint le Collège Interarmées de défense (l’ancienne École de guerre), avant d’être nommé au cabinet du directeur général de la gendarmerie.
Enfin, de 2007 à 2010, il a occupé la prestigieuse charge de commandant militaire de l’Hôtel de Matignon. À ce titre, il était notamment chargé de la sécurité du site.
Je tiens à saluer le courage dont a fait preuve le colonel Lettermann à la tête du groupement de l’Isère, le premier de France en terme d’effectifs et l’un des groupements les plus convoités.
Dans son discours de départ, il a souligné le dynamisme économique du département, la présence de la montagne, de sa famille, et bien entendu, les enjeux liés à l’action de la gendarmerie, essentielle sur notre territoire. Le Préfet lui a rendu hommage.