Un seul tour, donc une seule chance pour changer l’Europe. L’enjeu est de taille, il s’agit non seulement de changer l’orientation politique du parlement européen mais aussi celle de la Commission européenne, dont le président sera désigné pour la première fois par la majorité parlementaire.
Dans ce combat politique, Martin Schulz, leader social-démocrate allemand, est le candidat du camp du progrès. Face à l’extrême droite européenne qui est en passe de constituer un groupe politique. Face à la droite qui porte le bilan de la croissance faible, de la précarité croissante des pays du sud, du dumping social, fiscal, de la fracture territoriale qui se renforce au sein de l’Union et de la montée de l’extrême droite qui en est la conséquence. L’élection d’une majorité de gauche au Parlement européen et de Martin Shulz à la présidence de la commission, est l’unique réponse pour y opposer dès à présent, l’Europe solidaire et ouverte au monde.
L’Europe nous a apporté la paix, elle doit aujourd’hui garantir notre prospérité. En oeuvrant pour la croissance, en engageant une politique d’échanges économiques et commerciaux au plan mondial basée sur l’innovation et l’excellence, en mettant en oeuvre enfin une véritable politique européenne de l’énergie. Dans le même temps, l’Union Européenne doit s’engager pour davantage de solidarité. En luttant contre le dumping fiscal et social, source d’appauvrissement général, en garantissant à nos jeunes une formation et en leur permettant de se déplacer grâce au programme Erasmus.
Avec les candidats socialistes, redonnons à l’Europe son sens originel : celui de la prospérité et de la solidarité pour chaque Etat et chaque peuple.