Notre pays a connu un véritable tsunami national anti-gouvernemental à l’occasion des élections municipales. Au-delà de l’indispensable sursaut gouvernemental attendu et que j’appelais de mes voeux au lendemain de la débâcle électorale, c’est aussi au Parti Socialiste de faire son nécessaire redressement.
C’est le sens de toutes les interventions entendues au Conseil National extraordinaire de ce mardi 15 avril, que je présidais avec Colombe Brossel. Une nouvelle direction nationale d’une trentaine de membres a été constituée autour de Jean-Christophe Cambadelis, 1er secrétaire élu, succédant à Harlem Désir entré au gouvernement.
L’enjeu principal est de reconnecter le Parti Socialiste avec la société en mouvement, une interaction qui a manqué depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir en mai 2012. Car le parti n’a toujours été que le lien indispensable entre pouvoir politique et société civile dans les démocraties modernes. Pour ce faire, il doit se réinventer chaque jour : des méthodes de militantisme à la construction du projet, le parti ne doit cesser d’innover et de s’adapter aux enjeux de l’action politique en constante évolution.
Une équipe nouvelle pour une dynamique nouvelle donc, c’est un premier pas pour un projet de société plus lisible et un parti qui fasse place à l’audace et au rassemblement pour faire réussir la gauche au pouvoir !
