Ce matin se tenait un important conseil d’administration de l’Agence Française de Développement (AFD), consacré au Contrat d’Objectifs et de Moyens avec l’État pour la période 2014-2016. Ce fut pour moi l’occasion d’aborder deux points qui me tiennent à cœur :
Tout d’abord, la diplomatie économique.
Cette politique, chère à Laurent Fabius, doit trouver aussi à l’AFD un point d’appui, d’autant que le Ministère des Affaires Étrangères se trouve renforcé désormais, avec le regroupement sous la même autorité du développement (coopération) et du développement économique international (commerce extérieur). L’AFD doit permettre de nouer des partenariats favorables aux entreprises françaises sans mettre en cause les finalités de solidarité et de développement durable de l’agence.
D’autre part, la coopération décentralisée.
Les collectivités territoriales, notamment les régions et les grandes villes, interviennent de plus en plus fortement en matière d’action internationale, y compris en direction des pays les plus pauvres. Elles ont une expertise, une ingénierie, une capacité d’intervention de proximité, qui doivent en faire des partenaires naturels de l’AFD. Il convient donc de mieux institutionnaliser ce partenariat, en particulier dans le domaine de la solidarité et du développement durable.