Une vie exemplaire vouée à sa famille, à son quartier Malherbe et aux autres.
Un parcours d’engagement militant que je veux saluer avec force et affection.
Jeannine avait traversé avec dignité les épreuves de sa vie : le départ de son mari Jacques puis la dégradation de sa santé.
Dans les dernières années, elle était pleinement consciente de son déclin physique. Et elle venait presque à s’en excuser…
Il fallait comprendre qu’elle aurait tant aimé poursuivre ses engagements sur le quartier, lors des campagnes électorales ou des rencontres publiques, au nom des valeurs de solidarité, de progrès et surtout de respect d’autrui, valeurs auxquelles elle était très attachée.
Je me souviendrai longtemps de son regard avenant, de son sourire et du plaisir que nous avions à échanger à chacune de nos rencontres.
Sa loyauté, sa fidélité m’ont toujours ému. Car au-delà des relations amicales que nous avions nouées, il y avait la solidité de ses convictions, des convictions qu’elle avait su transmettre autour d’elle et en particulier à ses enfants Martine et William.
Jeannine restera longtemps dans nos cœurs
C’était un repère. C’était une belle personne.