A l’occasion de la conférence de presse de rentrée, le président de l’AMGVF, Michel Destot, député-maire de Grenoble, et le Secrétaire général de l’AMGVF, André Rossinot, maire de Nancy, président de la CU le Grand Nancy, ont fixé les priorités d’action de l’association pour les prochains mois. A la veille de l’examen, en seconde lecture, du projet de loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles par la commission des Lois du Sénat, l’AMGVF a appelé les sénateurs à maintenir les dispositions relatives aux métropoles de droit commun que l’Assemblée nationale a adoptées lors de la première lecture. Au-delà du nombre de métropoles issues de l’intercommunalité existante, elle demande que le caractère automatique de leur création soit conservé afin de respecter l’esprit du texte initial. Elle souhaite également que le principe du suffrage universel direct introduit par les députés pour les conseillers communautaires en 2020 soit maintenu. Les maires de grandes villes rappellent l’impérieuse nécessité de la lisibilité démocratique pour les grandes intercommunalités qui gèrent à l’heure actuelle des budgets qui sont, eu euros par habitant, 4 fois supérieur à celui des régions et 2 fois supérieur à celui des départements.
Par ailleurs, l’AMGVF a appelé les sénateurs à approfondir les dispositions relatives à la métropole du Grand Paris en vue d’une « organisation territoriale multipolaire » comme l’a déclaré Michel Destot. L’AMGVF propose de s’appuyer et de renforcer les dynamiques territoriales autour des intercommunalités existantes pour garantir le fonctionnement polycentrique de l’agglomération parisienne. En vue d’une meilleure gouvernabilité, elle propose : la pérennisation, sous une forme à définir, des territoires existants dans la première couronne parisienne ; le maintien pour les communes de constituer des intercommunalités à l’échelle des futurs territoires (seuil de 300 000 habitants). Pour les Maires de Grandes Villes, la réussite du Grand Paris n’est pas seulement un enjeu francilien, c’est un enjeu national qui conditionne notre capacité à faire entrer pleinement nos territoires dans l’économie mondialisée.