En 2007, lors de la cérémonie organisée à l’occasion de son départ en retraite
C’est avec une grande tristesse que j’apprends le décès de Catherine Pouyet, ancienne directrice du réseau des bibliothèques de la Ville de Grenoble, femme de valeurs et d’engagement.
Cette grande dame du service public municipal dirigea les bibliothèques de la Ville de Grenoble pendant treize années, avec une exigence forte : rapprocher les bibliothèques de tous les Grenoblois.
Car Catherine Pouyet était persuadée que l’accès au savoir du plus grand nombre était indispensable à la vitalité d’une société démocratique. Particulièrement investie dans tous les quartiers de la ville, elle veilla à recruter un personnel de grande qualité.
Grande passionnée de littérature, elle se battit avec succès pour l’achat des derniers manuscrits de Stendhal restés dans le domaine privé. Je me souviens de son émotion lorsque ceux-ci, préemptés par le Ministère de la Culture pour le compte des bibliothèques de Grenoble, nous furent officiellement remis rue de Valois.
A sa prise de retraite en 2007, elle laisse un bilan remarquable : un Grenoblois sur deux fréquente les bibliothèques de Grenoble, et 30.000 lecteurs sont inscrits au sein du réseau. Une référence nationale.
Toujours très active, elle poursuit alors son engagement sous d’autres formes. En 2011, elle accède à la présidence du Conseil de développement de l’agglomération grenobloise (C2D), après en avoir animé la commission « Culture, solidarités et démocratie ».
Au sein de cette instance consultative, elle s’est fortement investie sur la thématique de l’ouverture des données publiques et le suivi des réformes territoriales.
J’adresse à son époux Bernard, à l’ensemble de sa famille ainsi qu’à ses proches mes plus sincères condoléances et mes pensées les plus fidèles.
