Aux côtés de Bernard Soulage, Jérôme Safar et Christophe Bouvier
Je me suis rendu ce week-end à Poitiers pour assister au Congrès du Parti Socialiste, deux semaines après le choix des militants pour l’unité et l’avenir à travers la motion A (majorité en soutien au gouvernement) portée par Jean-Christophe Cambadélis – je rappelle que celle-ci a obtenu 68,5% des voix en Isère, et plus de 71% à Grenoble.
Au programme : des rencontres, réunions et débats nombreux autour du parti, et un déjeuner de mon cercle de réflexion Inventer à gauche en présence de plusieurs de mes amis politiques.
Certes, les choses avaient été tranchées avec le vote des motions et l’élection de Jean-Christophe Cambadélis au poste de Premier secrétaire national. Les scores sans appel obtenus par la motion A et l’élection encore plus large du Premier secrétaire à la tête du PS ne laissaient guère de place aux manœuvres de retardement ou de diversion.
Il restait à entendre le Premier Ministre. Le congrès lui a réservé un accueil chaleureux, Manuel Valls nous gratifiant d’un discours équilibré de très bonne facture.
Le rassemblement du PS autour de son Premier secrétaire, derrière le Président de la République et le gouvernement constituait ainsi la meilleure réplique que l’on pouvait donner au congrès houleux des « républicains » d’il y a 8 jours.
