Comme beaucoup, j’aime le soleil, plus présent au Sud, surtout l’hiver.
Comme beaucoup, je rêve d’un monde où la solidarité et la protection de notre planète ne soient pas que des formules incantatoires.
Et pourtant, je ne crois pas que l’on puisse réellement avancer en plaidant l’urgence contre le temps long, le local contre le global, ou inversement.
Répéter en boucle les mêmes choses sur toutes les chaînes d’informations n’en fait pas une vérité d’éternité.
Ainsi, la crise actuelle serait le résultat de l’incurie des politiques depuis 40 ans.
Est-il si difficile de constater les conséquences d’une mondialisation « non civilisée »sur la croissance des inégalités? Et alors, dans ces conditions, peut-on dire que le monde n’a pas complètement changé en quelques décennies?
Le monde d’aujourd’hui n’a pas grand chose à voir avec le monde d’hier et encore moins d’avant hier. L’accélération inédite du naufrage climatique, l’émergence spectaculaire des pays les plus peuplés, l’explosion des technologies de l’information et de la communication, le rôle déterminant de l’intelligence artificielle, ont bousculé notre monde plus que l’incapacité intellectuelle et morale des dirigeants politiques et économiques.
Interrogeons-nous collectivement sur les voies et les moyens d’une mondialisation régulée aux plans économiques, sociaux et environnementaux. Sinon, on ne réglera, sur le fond et le long terme, aucun problème au monde, en Europe, en France et même localement.
Un débat national qui éluderait les questions qui conditionnent notre avenir quotidien ne servirait pas à grand chose.
Ainsi, tous les pays où l’emploi est le plus élevé sont des pays développés,innovants et décentralisés (fédéraux). La France est un pays développé. Comment se prépare t-elle à devenir un pays vraiment innovant et vraiment décentralisé?
Ainsi, pourquoi le maire est-il l’élu le plus apprécié de nos concitoyens?
Parce-que, le plus souvent, il accorde la même importance à l’élection et à l’échange quotidien avec ses électeurs. C’est le produit de la belle histoire de la démocratie qui refuse d’abandonner le sort d’une population à une seule personne entre deux élections ou de croire que l’on peut gouverner avec un forum permanent, sans responsables, et sans décisions autrement que par voie référendaire.