C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai visité, avec Marie, au musée de Grenoble, la très intéressante exposition temporaire consacrée à la dernière période de la vie de Kandinsky, de 1933 à 1944 à Paris.
C’est sa dernière épouse, Nina Kandinsky, qui décrira, en 1969, avec le plus de justesse les dernières années du peintre russe: « Une nouvelle vie commence, la plus fertile peut-être, et de mon point de vue la plus riche, quand il atteint l’acmé de sa créativité. Son imagination se développe avec une infaillible confiance. Les couleurs chantent de toutes leurs nuances, éclatent avec vitalité et fraîcheur, comme un hymne à une jeunesse retrouvée. »