Tokyo est la plus grande métropole du monde, au cœur d’une conurbation de plus de 30 millions d’habitants.
La capitale du Japon, située sur la côte Est, est le plus important centre commercial, industriel, financier et culturel du Japon. Elle fascine par une certaine démesure, tout en cherchant à faire cohabiter, plutôt avec succès, modernité et tradition. D’une certaine manière, toutes les facettes du Japon s’y retrouvent.
De retour au Japon avec Marie, pays qui l’attire par son charme et sa délicatesse, et avec notre fils Matthieu et sa compagne Sophie, nous avons décidé de passer quelques jours à Tokyo pour en prendre une meilleure mesure.
Tokyo a connu une histoire mouvementée.
Avec la restauration de l’empire en 1868, elle est confortée dans son rôle de cœur politique du Japon.
Elle est ravagée en 1923 par un séisme de magnitude 7,9 qui fait plus de 100.000 morts. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle est détruite pour moitié par des bombardements aériens américains, mais est rapidement reconstruite.
Dans la seconde partie du 20ème siècle, Tokyo devient une métropole de rang mondial grâce à un fort développement industriel – notamment dans l’électronique – et voit sa population multipliée par dix en 50 ans.
Du haut des 333 mètres de la fameuse Tour de Tokyo, qui rivalise avec notre Tour Eiffel, il est saisissant de visualiser l’étendue de la ville et le foisonnement de ses sites comme le temple bouddhiste Sensō-Ji, le château d’Edo ou encore la fameuse pagode à cinq niveaux du zoo d’Ueno.
La visite du Palais impérial, certes limitée à ses jardins de l’Est, révèle par sa superficie en plein centre de Tokyo l’importance donnée à la figure emblématique de l’empereur dans l’histoire du pays.
Meiji-jingū est un sanctuaire très cher au cœur des Japonais. Inauguré en 1920 puis détruit durant les raids américains de la Seconde Guerre mondiale, il a été reconstruit à l’identique en 1958. Situé dans une forêt de 70 hectares en plein centre de Tokyo, on y célèbre les âmes divinisées de l’empereur Meiji (mort en 1912) et de l’impératrice Shōken (morte en 1914).
Le contraste est saisissant avec le quartier branché de Harajuku où les excentriques adolescents tokyoïtes, déguisés en leur personnage fétiche de mangas et de jeux vidéo, se réunissent le dimanche.
La rue Takeshita, haute en couleurs et lieu de la mode prisée des jeunes, n’est pas loin de la célèbre avenue d’Omotesandō et de ses boutiques de grandes marques. Le quartier huppé de Ginza, les « Champs-Élysées » de Tokyo, n’est pas non plus en reste avec les nombreux sièges de grandes entreprises ainsi qu’avec les magasins de mode.
Une découverte de Tokyo passe aussi par la visite du marché aux poissons qui déménagera à la fin de l’année à plus de 100 kilomètres.
De même comment imaginer contourner la gastronomie japonaise ?
Tokyo regorge de petits et grands restaurants et c’est avec bonheur et une prédilection pour les Tempuras, que Sophie nous les a fait découvrir.
Cependant, l’œil averti de l’élu local a été frappé par le contraste existant entre le raffinement des intérieurs japonais et un urbanisme extérieur moins bien maîtrisé. À l’échelle d’une ville de plusieurs dizaines de millions d’habitants, on mesure l’intérêt qu’il y a à bien penser son développement à temps et sur le long terme.
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