Cette semaine, l’Ambassadrice d’Israël à Paris, Mme Aliza Bin-Noun, s’est rendue devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée Nationale pour faire le point sur la politique de son pays.
Au plan international, l’Ambassadrice rappelle qu’il y a toujours une majorité de pays contre Israël… Israël est le seul pays, dans cette région du monde, basé sur une démocratie stable et, de ce fait, se retrouve isolé.
Le conflit israélo-palestinien n’est pas le simple problème. Le Premier Ministre israélien croit à un dialogue direct et craint que certaines initiatives (comme celle de la France) éloignent cette possibilité…
Pour Israël, le soutien de l’Iran aux groupes terroristes comme le Hezbollah est une menace. Le renforcement de ce dernier rend la situation au Liban voisin très inquiétante. De plus, Daech n’est pas loin, même s’il ne représente pas pour le pays la menace la plus imminente.
70 ans après la Shoah, Israël vit dans la peur et défend sa survie.
Les « implantations » (colonies) en Cisjordanie ne représentent que 2 % du territoire et, malgré cela, Israël est prêt à négocier. L’Ambassadrice a rappelé que, pour les Israéliens, ces implantations ne sont pas considérées comme des colonies (à l’instar de la France en Afrique du Nord).
En réponse aux questions des députés, Mme Bin-Noun a fait savoir son étonnement concernant le vote de la France à l’UNESCO, considéré comme hostile à Israël.
Aussi, Israël attend de la France que les relations entre les deux pays ne se résument pas au problème du conflit avec la Palestine. L’économie, la culture, les échanges entre populations comptent aussi.