En tant qu’administrateur de l’Agence française de développement (AFD), j’ai participé aujourd’hui à son Conseil d’administration.
Un point très intéressant portant sur une réflexion prospective de l’AFD au-delà de 2025 était à l’ordre du jour.
Ce fut pour moi l’occasion d’intervenir pour rappeler que tous les grands défis que nous avons à relever sont mondiaux, tant dans le domaine de l’économie, du social que de l’environnemental. Mais la complexité des problèmes est telle que les États ne réussissent pas à s’inscrire dans une vision et une gouvernance internationales plus intégrées.
L’AFD est un organisme sous tutelle exclusive d’un État souverain.
On ne peut donc tout imaginer en termes de scénarios. Il convient cependant de proposer à la réflexion prospective les politiques et démarches associées prioritaires. J’ai suggéré en ce sens de travailler sur 4 thèmes :
– le récit d’un développement mondial solidaire et durable
– une vision plus européenne
– une gouvernance moins étatique et plus ouverte à d’autres partenaires (collectivités locales, entreprises, ONG,…)
– une utilisation pertinente des technologies émergentes en soutien aux politiques sociale et durable poursuivies.