Je suis intervenu hier au conseil d’administration de l’Agence Française de Développement (AFD) dans le cadre du projet d’activités 2014. J’ai souhaité qu’on procède à une évaluation des évolutions budgétaires par secteurs thématiques et par secteurs géographiques (pays).
Concernant l’Afrique, il conviendrait, dans l’esprit du rapport Vedrine, de dresser le bilan de l’impact des décisions de l’AFD pour les entreprises françaises, et de croiser ce diagnostic avec l’intervention des autres pays présents sur ce continent (USA, Chine, Royaume-Uni,…).
Concernant le développement durable et particulièrement la ville durable, il ne suffit pas de parler concept et objectif, il faut mieux associer les collectivités territoriales dont l’expertise en la matière est majeure (transports urbains, habitat, gestion des déchets, de l’eau, de l’assainissement,…).
4800 collectivités françaises coopèrent avec 10000 collectivités locales !
L’aide publique au développement et la solidarité internationale doit aussi nous engager pour le meilleur. Production intellectuelle, partenariat universitaire, scientifique et culturel doivent être pleinement aidés. L’accueil des étudiants africains en France doit être sensiblement amélioré.
Enfin, j’ai plaidé pour que le droit au risque soit réellement pris en compte et qu’à l’évaluation coûteuse et unilatérale de la France se substitue, au moins partiellement, le principe de l’auto-évaluation des projets et missions par les deux parties.