Pour cette rentrée scolaire 2016, j’ai pu me rendre, aux côtés de Madame le Recteur Claudine Schmidt-Lainé, de Madame l’Inspectrice d’Académie Dominique Fis, des directeurs des établissements, de leurs équipes et des autres officiels invités, dans différents établissements de ma circonscription et de l’agglomération grenobloise. Ainsi la matinée de ce jeudi 1er septembre s’est-elle ouverte par une visite de l’école Robespierre de Fontaine puis des écoles Jardin de Ville de Grenoble.
Les petits nouveaux, une main sur leur cartable et l’autre dans la main d’un parent, emportés par l’euphorie de ce jour particulier ou cachant, bien souvent, un petit trac ou une petite larme, ont franchi les portes de l’école.
L’agitation était palpable, mais tous se sont très vite installés à leur place pour écouter attentivement les consignes du maître ou de la maîtresse.
A Fontaine, Madame Langlais, Inspectrice de l’Education nationale Fontaine-Vercors, nous a proposé une présentation plus poussée de cet établissement qui relève du réseau d’éducation prioritaire (REP). A l’heure de l’internationalisation et de l’indispensable ouverture des nouvelles générations sur le monde, l’école Robespierre compte deux classes bilangues et profite notamment du renfort d’une enseignante d’italien du collège : une réelle chance pour les élèves et les familles. C’est aussi un établissement qui accueille une classe pour l’inclusion scolaire (CLIS) pour les élèves handicapés.
Les équipes sont motivées et ont les moyens de leurs ambitions dans la mise en œuvre de la transmission des savoirs et de nos valeurs républicaines. Aussi l’établissement a-t-il su exploiter au mieux le dispositif « plus de maîtres que de classes » en le ciblant prioritairement sur le bon apprentissage des fondamentaux.
A Grenoble, le rythme de la visite était plus soutenu, mais les enseignants et leurs élèves nous ont réservé un accueil tout aussi chaleureux.
Au plan national, en plus des nouvelles exigences de sécurité dans les écoles, on ne peut que saluer les annonces du Ministère d’augmenter le nombre d’enseignants (plus 10 711 postes), de mieux les former et mieux les rémunérer (revalorisation pour les enseignants du primaire), de proposer de nouveaux programmes repensés pour correspondre aux cycles d’apprentissage des élèves et favoriser leur réussite. Cela vient confirmer que l’Education nationale est bien une grande priorité. Elle ne peut pas être une variable d’ajustement budgétaire, car il s’agit de l’avenir de notre jeunesse, du défi de la lutte contre les inégalités et pour le vivre ensemble.