Ce lundi, en présence de mes adjoints, Jérôme Safar et Paul Bron, j’ai tenu une conférence de presse sur la réforme des rythmes scolaires qui sera appliquée dès la prochaine rentrée scolaire pour les 12 200 élèves Grenoblois.
L’occasion de préciser que cette réforme vise à mieux répartir les heures de classe afin de favoriser les apprentissages et qu’elle s’inscrit dans la politique plus globale du ministère de l’Éducation Nationale pour la refondation de l’école, adoptée la semaine dernière (création de 60 000 postes d’enseignants supplémentaires, favoriser la scolarisation entre 2 et 3 ans, améliorer la formation des enseignants).
J’ai ensuite rappelé que Grenoble, comme 17 autres grandes villes (Paris, Rennes, Nantes, Dijon…), a fait le choix d’engager cette réforme dès septembre 2013. Un choix volontariste mais aussi un choix raisonné. Raisonné puisque nous avons pris, des mois durant, le temps pour la concertation, en plusieurs étapes, avec les enseignants, les directeurs, les parents d’élèves mais aussi les partenaires associatifs et socioculturels, afin de construire une offre éducative et récréative de qualité et variée.
Ce rendez-vous avec la presse a été l’occasion de présenter la nouvelle organisation du temps périscolaire proposée par la Ville. A partir de la rentrée, tous les élèves de Grenoble finiront l’école à 16 heures avec classe le mercredi matin. Le temps périscolaire (de 16h à 17h30) se déclinera en trois types d’activités : activités « récréatives » (jeux, temps calme…), accompagnement scolaire et ateliers éducatifs autour de projets sportifs, culturels, éducatifs… A l’exception de ces ateliers éducatifs dont le tarif restera comme actuellement en fonction du quotient familial, les activités périscolaires seront gratuites afin de permettre à tous les enfants d’y participer.
Enfin, j’ai annoncé que la Ville de Grenoble mettra les moyens au service de la réussite de cette réforme, et tout d’abord les moyens humains indispensables à l’encadrement des enfants dans les meilleures conditions avec pour objectif autant de d’ATSEM (Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles) que de classes et un animateur-référent par école. A cela s’ajoute le recrutement de 150 animateurs pour la rentrée 2013. Et nous bénéficierons d’une dotation spécifique de l’Etat de 50 euros par élève.
