Lors de ce second tour, les Primaires citoyennes ont désigné Benoît Hamon. Je tiens à le féliciter.
J’ai aussi, bien sûr, une forte pensée pour Manuel Valls. Tous deux ont conduit une campagne extrêmement contrainte par le calendrier sans jamais pourtant céder aux tentations des bassesses, privilégiant la confrontation des idées et des projets.
Le Parti Socialiste et ses alliés ont fait le choix des Primaires ouvertes pour tenter de désigner un candidat commun à gauche. La participation, en hausse par rapport au premier tour, démontre l’intérêt des Français pour ce rendez-vous démocratique, et rappelle que notre famille politique doit continuer à peser dans le paysage politique de notre pays, à tous les niveaux.
Je veux par ailleurs remercier les milliers de militants et citoyens engagés qui ont donné beaucoup de leur temps pour permettre la bonne organisation des votes.
Désormais, le seul objectif doit être de travailler à l’indispensable rassemblement des forces de gauche et de progrès qui croient à l’exigence de vérité politique, à la possibilité d’une France sociale dans une Europe sociale, et à la nécessité d’une ouverture sur le monde et sur l’avenir.
Au-delà de la désignation du candidat pour les présidentielles, il faut ainsi, dès aujourd’hui, créer une dynamique de rassemblement large qui puisse bâtir les conditions d’une victoire des forces progressistes en mai et assurer une majorité de progrès pour les législatives en juin.
Sans cela, nous laisserons la porte grande ouverte à l’extrême droite et à la droite conservatrice qui menacent plus que jamais la France et ce qu’elle a de plus beau.