Nous avons pris connaissance ce matin de la décision rendue par le Tribunal administratif au sujet du projet d’aménagement de la Presqu’ile. Nous notons que les délibérations annulées ne le sont que pour des motifs de forme et que le contenu même du projet visant à faire de la Presqu’ile un véritable quartier de ville n’est en aucune façon mis en cause.
La décision du Tribunal administratif se base en effet uniquement sur le choix du type de procédure de modification du Plan Local d’Urbanisme ; le Tribunal administratif considérant qu’il n’aurait pas fallu procéder par révision simplifiée comme le prévoit pourtant la loi dès qu’une opération présente un intérêt général.
Nous rappelons que le principal objet de cette modification du PLU visait à permettre la construction de logements sur la Presqu’ile. Clairement le recours déposé par les requérants a donc pour conséquence de reporter la réalisation des opérations de logements (dont 30% de logements sociaux) prévues sur la Presqu’ile. Il est par contre sans aucune conséquence sur les projets scientifiques ou sur le projet d’extension de la ligne B du tramway. Alors que près de 10 millions de Français indiquent souffrir de la crise du logement et que celle-ci touche évidemment notre ville et notre agglomération, les requérants seront donc responsables d’un retard de plusieurs mois pour la livraison de plusieurs centaines de logements, familiaux, étudiants et sociaux.
Fidèles aux valeurs qui sont les nôtres et à notre souhait d’une ville solidaire, nous maintenons évidemment notre projet d’aménagement de la Presqu’ile, dans toutes ses dimensions et plus particulièrement dans celle relative à la construction de logement et d’équipements publics à l’attention de tous les Grenoblois. L’analyse de la décision du Tribunal administratif est actuellement en cours et les réponses que nous y apporterons permettront en effet de mener à bien ce projet.