J’ai rencontré récemment des responsables du collectif Marche Blanche Echirolles, créé à la suite de la mort terrible des deux jeunes Kevin et Sofiane, assassinés brutalement le 12 septembre 2012. Nous nous souvenons tous de cet épisode tragique qui s’est déroulé au cœur de l’agglomération grenobloise, et qui a marqué la France entière. Les voix scandant »plus jamais ça » retentissent encore dans nos esprits, lorsqu’en octobre 2012, suite à ces deux assassinats, des milliers de citoyens ont marché en souvenir de ce drame. C’est au lendemain de cette marche que ce collectif a émergé.
Depuis d’autres activités ont eu lieu : en 17 juin 2014, plusieurs collectifs dont le collectif Marche Blanche Echirolles ont ainsi organisé une soirée d’échange sur le thème »Comprendre et agir contre la violence » au Musée de Grenoble. Le 2 octobre 2014, des centaines de personnes ont défilé, 6000 enfants ont lu un poème dans les écoles de l’agglomération, 3000 ont chanté pour la paix, et de nombreuses autres activités ont pris part, en souvenir de la marche blanche de 2012. Cet évènement a permis, en parallèle, de promouvoir la journée internationale de la non-violence, créée par l’ONU en 2007. Le symbole était fort.
Aujourd’hui, le collectif a pour objectif de faire du 2 octobre 2015 une journée symbolique, pour se souvenir et défendre la non-violence d’une même voix, comme en 2012. Les bénévoles ont ainsi pour projet d’organiser une course de la paix, des ateliers dans les écoles, ainsi qu’une grande soirée. Il ont mon soutien et ma reconnaissance pour ce qu’ils ont accompli et ce qu’ils entreprennent de réaliser : il n’y a pas de plus beau message que celui pour la paix et la non-violence, surtout lorsqu’il est porté par notre jeunesse.