Avec Grégory Bauge
Les 3 jours cyclistes de Grenoble se clôturent aujourd’hui sur une note d’amertume. La 44e édition sera peut-être la dernière, suite au choix de l’actuelle municipalité de ne pas reconduire la convention avec le Palais des Sports qui accueille et organise ce bel événement.
Lors du repas organisé jeudi, les organisateurs, les athlètes et de nombreux spectateurs m’ont témoigné leur colère. Ce n’est pas seulement celle de passionnés qui voient s’éteindre un évènement auquel ils sont attachés. C’est aussi celle qui fait face au mépris de la municipalité sur ce sujet.
Les 6 jours devenus 3 jours restent un événement immanquable pour les passionnés de vélo dans la région. Ils restent un mythe qui tient une place de choix dans le paysage grenoblois. Ce beau cocktail de sport et de spectacle mobilise de nombreux Grenoblois ainsi que de nombreux acteurs économiques et politiques de la région autour du cyclisme.
A l’image d’Annie Deschamps, présidente de l’association du Palais des Sports, de Guy Chanal et de Bernard Thevenet, organisateurs qui se sont exprimés dans la presse récemment, je suis triste pour le sport grenoblois. Je rappellerai simplement que l’excellence sportive de notre agglomération est un élément important de son attractivité. Elle fait partie de ce que je nomme le modèle grenoblois qui a fait ses preuves dans le monde entier.
