C’est avec une profonde tristesse que j’apprends le décès de Michel Rahon.
Je tiens à saluer son engagement exceptionnel à la Présidence de l’association des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l’Isère (AFMD 38). Digne héritier de son père Roger Rahon, résistant et déporté, Michel Rahon a été un inlassable passeur d’histoire et de mémoire. Il usait toujours d’explications et de pédagogie dans ses récits empreints de sincérité et d’authenticité.
Chacune de nos rencontres, aux assemblées générales de l’AFMD, aux nombreuses commémorations, dans mon bureau, était marquée du sceau de la mémoire et de l’amitié. Nous partagions les mêmes valeurs et les mêmes aspirations à la paix, à la solidarité et à la liberté, dans un rapport exigent à l’histoire plus que jamais essentiel pour comprendre ce qui nous unit et ce qui donne un sens à nos vies.
Jusqu’au bout il a porté ces valeurs d’humanité et de partage qui donnent un sens au souvenir et délivrent un message d’espoir aux nouvelles générations.
Je tiens à adresser mes condoléances et mes pensées fidèles à son fils Aurélien, à toute sa famille, aux membres de l’association qu’il présidait.