Au cours de la campagne des élections législatives, j’avais proposé à certains de mes adversaires qui – faute d’arguments politiques – m’attaquaient sur ma prétendue fatigue ou ma supposée usure de se mesurer à moi dans une course au Mont-Blanc.
Ces attaques ne m’avaient d’ailleurs pas empêché de réaliser le meilleur score de toute la région Rhône-Alpes dans le cadre d’un duel gauche/droite, avec plus de 66% des voix au second tour.
Aucun d’entre eux n’ayant relevé le défi, c’est donc avec mon ami guide de haute montagne Jean-Louis Mercadié que j’ai une nouvelle fois gravi le plus haut sommet d’Europe ces derniers jours, cette fois-ci à partir de l’Italie, par la voie dite du pape.
Partis de la Visaille (Val Veny), nous sommes montés au refuge Gonella, avons emprunté la voie des aiguilles grises jusqu’au Piton des Italiens (jonction avec l’arête de Bionnassay que nous avions traversé il y a quelques années à partir du refuge Durier), rejoint le dôme du Goûter et la voie normale du Mont-Blanc. Il faisait un temps superbe avec de très bonnes conditions de neige et de rocher.
J’envisage désormais une nouvelle ascension du Mont-Blanc avec Jean-Louis Mercadié, toujours à partir de l’Italie, mais via le refuge Monzino, le bivouac Eccles, la Pointe Baretti, le Mont Brouillard, la Pointe Amédée et le Mont-Blanc de Courmayeur (soit au passage 4 sommets de plus de 4000m).