Patrick Berhault était incontestablement le plus grand alpiniste de sa génération. Je le connaissais. J’appréciais sa simplicité, son humilité, sa discrétion mais aussi l’incroyable puissance qu’il générait.
Je me souviens de son sourire, de son intelligence de cœur, de sa faculté à aller vers les autres.
Au-delà de son implication dans la création de la Maison de la montagne de Grenoble, de son rôle d’ambassadeur de la ville, c’est ce Patrick-là que nous avions tous envie de saluer lors de la présentation en avant-première du film de Gilles Chappaz au Musée de Grenoble.
Un Berhault grimpeur, alpiniste, guide, chorégraphe…
Un Berhault humaniste que le film de Chappaz raconte bien et que ses amis Edlinger et Magnin ont évoqué l’autre soir avec émotion, avec beaucoup d’intensité.
Patrick disait aimer les » belles trajectoires « . Ces quelques mots résument aussi sa vie.
A sa façon de nous rapprocher des autres, de nous approcher de la montagne, Berhault nous élevait, nous faisait grandir…
Son talent, son aisance, son intelligence nous manquent cruellement.