Je suis très heureux d’avoir accueilli ce vendredi à Grenoble les représentants de sept Etats (France, Allemagne, Autriche, Italie, Slovénie, Suisse, Liechtenstein) situés dans les Alpes afin de signer une résolution de développement d’une « stratégie alpine » européenne pour financer de futurs projets.
Comme l’a précisé Thierry Repentin, ministre délégué aux Affaires européennes : « Nous souhaitons faire reconnaitre l’importance d’un territoire atypique au niveau de l’échelle européenne. Nous voulons montrer que de grands investissements peuvent être portés à plusieurs quand ils ne peuvent pas l’être tout seul, avant de poursuivre : les aménagements de la montagne, le transport, les parcs nationaux, les problèmes de sécurité dans les massifs alpins, avec ses risques naturels et le tourisme, sont quelques-uns des dossiers sur lesquels les Etats pourraient se pencher ».
Lors du point presse qui a précédé cette conférence, je me suis réjouis du choix de notre ville pour tenir cette conférence qui consacre et reconnaît la position de Grenoble comme capitale des Alpes françaises en insistant sur la particularité de notre territoire à la fois grand pôle urbain mais qui a conservé une identité montagnarde forte, au cœur des Alpes. J’ai également souhaité que les échanges universitaires soient pris en compte au même titre que les transports et les aménagements du territoire.
Ville multiculturelle ouverte sur le monde, Grenoble a une identité européenne marquée comme en témoigne la présence du Centre Europe direct soutenu et labellisé par l’Union européenne qui constitue un guichet unique d’informations sur l’Europe ; l’organisation du Mois de l’Europe (conférence, expos, animations…) chaque année pour rapprocher l’Europe des citoyens et mieux faire connaître cette institution, son fonctionnement, ses enjeux ; la participation à différents programmes européens pour l’environnement (Concerto pour la construction de bâtiments économes en énergie et le développement de la production d’énergie renouvelable sur le territoire – éco-quartier De Bonne), l’innovation (projet KEEN pour la recherche avec le CEA et Minalogic autour des nanos), ou le développement urbain durable (Projet Urbact ou encore « Smart Cities ZenN » ; les jumelages avec 8 villes européennes : Catane, Corato, Essen, Halle, Kaunas, Oxford, Stendal et bien sûr Innsbruck, également au cœur de l’arc alpin.
Prochaine étape : faire adopter ce projet lors du Conseil européen de décembre 2014, ce qui permettra aux 7 pays signataires de bénéficier de nouveaux fonds auprès des institutions et de la Banque européenne.