Suite au sommet franco-italien sur le Lyon-Turin, qui s’est tenu ce mardi 24 février, j’ai fait parvenir à la presse un communiqué rédigé en commun avec mon collègue Michel Bouvard, Sénateur de la Savoie.
Vous pouvez lire le communiqué ci-dessous :
« Le sommet franco-italien de ce mardi 24 février a confirmé un calendrier et un engagement financier des deux pays pour les travaux du nouveau tunnel sous les Alpes, qui constitue le cœur du projet Lyon Turin.
Michel Bouvard et Michel Destot, parlementaires en mission sur le financement du Lyon-Turin, saluent l’engagement du président de la République, dans la continuité des engagements précédents qui avaient permis de lancer les études et les premiers travaux de ce tunnel « de base ». Ce dernier est confirmé comme la composante prioritaire d’une politique des transports tournée vers la relance des échanges franco-italiens et la protection des Alpes, grâce au report des trafics vers le mode ferroviaire : « Le corridor Méditerranée comprend un seul franchissement ferroviaire des Alpes franco-italiennes entre le Léman et la Méditerranée [et] la section transfrontalière du Lyon-Turin est un projet d’intérêt économique et écologique majeur au niveau européen » selon les termes des attendus de l’avenant adopté ce jour par la France et l’Italie.
Cet engagement ouvre la voie au financement par l’Europe de 40 % du projet, sur un coût d’un peu plus de 8 milliards d’euros.
Dans cette perspective, Michel Destot et Michel Bouvard étudient les possibilités de financement du montant restant à la charge de la France, soit environ 2 milliards d’euros sur dix ans.
L’Europe a défini un cadre équilibré et concerté entre tous les pays, qui comprend à la fois des règles simplifiées pour la circulation des trains, le soutien à un programme de travaux de modernisation des axes trans-européens, et une harmonisation des péages prélevés sur les circulations des poids lourds dont le but est double : réguler les trafics et financer les infrastructures ferroviaires. La directive Eurovignette permet de faire évoluer les péages autoroutiers pour aider au financement des projets tels que le Lyon Turin. MM. Bouvard et Destot remettront en juin un rapport proposant les pistes possibles pour réunir ce financement, parmi lesquelles figurera cette Eurovignette. »