C’est un plaisir renouvelé de retrouver Alger, sans conteste l’une des plus belles villes méditerranéennes, où j’ai accumulé tant de merveilleux souvenirs.
Retrouver cette lumière si particulière, le rire des enfants de la casbah, la chaleur de ses habitants et l’écho d’une histoire en commun. Mais c’est surtout à l’invitation des autorités algériennes que je me suis rendu, accompagné de mon ami Georges Morin, président du groupe-pays Algérie à Cités Unies France, de mon adjoint Jean-Michel Detroyat, et d’Eric Recoura, notre Directeur des relations internationales, dans ce grand pays qu’est l’Algérie.
A la Résidence de France, siège de la France Libre jusqu’à l’occupation, j’ai pu m’entretenir avec l’Ambassadeur André Parant sur l’état de nos relations économiques avec l’Algérie. Si certains secteurs clé comme l’industrie automobile voient les échanges se développer, on ressent une perte de vitesse de nos industriels sur de nombreux autres champs. Je n’ai pu qu’inciter nos représentants à Alger à favoriser et accompagner davantage les entreprises françaises, et notamment nos PME/PMI sur le marché algérien.
Nos universités sont toujours très attractives pour les étudiants algériens, dont le niveau de formation reste très élevé. Nous le constatons à Grenoble où nos universités entretiennent des relatons exemplaires avec les universités algériennes.
Avec l’Ambassadeur, puis avec le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, nous avons bien sûr évoqué les relations de coopération décentralisée entre nos deux pays. Si Grenoble-Constantine continue d’être cité en exemple, force est de constater qu’encore peu de collectivités françaises ont pris la décision, essentielle à nos yeux, de se rapprocher de collectivités algériennes.
Avec elle nous avons étudié comment Grenoble pouvait accompagner efficacement l’événement « Constantine, capitale arabe de la Culture 2015 ».