M. Bendjama a effectué une brillante carrière diplomatique qui l’a vu occuper notamment les postes d’ambassadeur à Londres, Tokyo et Bruxelles.
Entretien intéressant dans un contexte positif des relations politiques entre la France et l’Algérie. La collaboration sur le Mali comme la densité des relations diplomatiques entre les 2 pays l’illustrent.
La situation économique de l’Algérie est bonne avec une absence de dette et un taux de croissance continu depuis plus de 10 ans de +3,5% par an, et même de +7 à +9% hors secteur des hydro-carbures.
J’ai saisi l’occasion de cet entretien pour interroger M. Bendjama sur les marges de progression de la France en Algérie, au plan économique.
Sur quels secteurs progresser?
Les priorités avancées par l’ambassadeur sont l’agro-alimentaire, la santé, la mécanique (domaine où les Allemands nous ont largement devancés) et le tourisme.
J’ai plaidé pour une meilleure coopération dans l’énergie, dans les infrastructures urbaines et interurbaines, dans l’accueil des étudiants algériens en France.
Concernant la politique touristique, l’objectif est de développer progressivement ce secteur d’activités, notamment sur la côte, mais en respectant l’environnement et en visant l’excellence.
Sur le plan éducatif, l’idée est de viser une réorientation vers des formations plus professionnelles et plus pratiques, au détriment des formations académiques sans véritables débouchés.