Le 1er septembre dernier le Burkina Faso vivait un épisode climatique dramatique avec des intempéries extraordinaires qui ont vu s’abattre sur Ouagadougou plus de 360mm d’eau en 3 heures faisant plus de 150 000 sinistrés.
Dans le « pays des hommes intègres », la solidarité a naturellement joué permettant à plus de 50 000 personnes d’être relogées par la famille et les amis mais 100 000 personnes ont tout perdu. 25000 d’entre eux, anciens propriétaires devraient être relogés, pour le reste une aide nationale leur sera attribuée.
Le Burkina Faso attendait mieux de la France – le montant de l’aide de notre pays s’élève à 76 000 € !- et de la solidarité internationale, mais le plus choquant reste l’absence d’information et de communication médiatique sur cette tragédie qui aurait surement entrainée une mobilisation et un élan de solidarité plus importants. Le Togo et le Niger, pays voisins eux-mêmes frappés par les intempéries ont donné plus que la France.
Du 5 au 18 novembre, une délégation composée d’une trentaine de Ouagalais avec son Maire Simon Compaoré et des représentants associatifs en coopération avec la ville et trois de ses quartiers – Villeneuve, Berriat et Alliés-Alpins – sera à Grenoble.
Aux dernières nouvelles, les 350 crocodiles qui s’étaient échappés du parc urbain lors des intempéries sont revenus avec la montée des eaux.