Depuis ma nomination comme rapporteur sur le Projet de loi portant application du protocole additionnel à l’accord entre la France, la Communauté européenne de l’énergie atomique et l’Agence internationale de l’énergie atomique, j’ai auditionné de nombreuses personnalités des entités attachées au secteur : AREVA, Ministère des affaires étrangères, Ministère du développement durable…
Cette mission qui m‘a été confiée par la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale est extrêmement importante et stratégique.
Il s’agit de montrer l’engagement de la France dans la lutte contre la prolifération des armes nucléaires, mais aussi la volonté de la France d’instaurer un contrôle toujours plus important des échanges immatériels et matériels (de matières, mais aussi de technologies, savoirs…) entre les pays dotés de l’arme nucléaire et les autres pays. Il est nécessaire d’imposer un standard international élevé en matière de sécurité, sureté, et contrôle sur toutes les activités relevant du cycle nucléaire, et la France se doit d’être un exemple en la matière.