C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris la disparition de Nelson Mandela, Président d’Afrique du Sud de 1994 à 1999 à la suite des premières élections non raciales de l’histoire du pays et symbole de la lutte pour l’égalité entre les Hommes.
Je tiens à saluer la mémoire de cette grande figure morale, reconnue internationalement pour son engagement indéfectible en faveur de la paix, de la démocratie et des Droits de l’Homme. Nelson Mandela aura dédié la majeure partie de sa vie à la réconciliation des Sud Africains, mettant un terme à la politique d’apartheid qui avait mis ce beau pays au ban des nations.
Je garde un souvenir très fort de ma première visite en Afrique du Sud, alors que je participais à une visite d’État aux côtés de François Mitterrand en 1994. Après avoir salué les membres du Gouvernement sud-africain, François Mitterrand avait présenté à Nelson Mandela la délégation française : j’en profitais alors pour signaler à ce dernier que j’étais, par mon épouse, le cousin d’un de ses camarade de parti (l’ANC) Max Coleman, qui venait d’être élu Député. J’eus alors droit à l’accolade du Président Mandela, moment qui reste encore à ce jour gravé dans ma mémoire comme l’un des plus marquants de mes premières années à l’Assemblée.
En ce jour de profonde tristesse, les drapeaux français et sud-africain sont en berne à Grenoble pour honorer sa mémoire. Je soumettrai au prochain Conseil municipal du 16 décembre 2013 la dénomination d’une place « Nelson Mandela » sur la Presqu’île, suite à la proposition faite par la commission présidée par Jérôme Safar, mon Premier Adjoint.
A la famille de Nelson Mandela, à ses proches et à toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs qu’il a défendues jusqu’aux derniers instants de sa vie, j’adresse mes pensées émues et mes sincères condoléances.