C’est avec grand plaisir que j’ai dîné mercredi soir avec deux amis, Édouard Nalbandian, Ministre des Affaires étrangères d’Arménie, et Viguen Tchitetchian, Ambassadeur d’Arménie en France, en compagnie de quelques collègues parlementaires.
Au menu ? Difficile de passer à côté du caviar et de la vodka. Au menu politique ? Les relations de la République d’Arménie avec la Turquie et l’Azerbaïdjan marquées évidemment par la situation complexe au Haut-Karabakh, ou bien encore la place de la diaspora arménienne en France et dans le monde entier. Tout un programme !
Beaucoup savent le rapport particulier, de fidélité et de proximité, que j’entretiens avec ce beau pays : ce petit territoire, d’un point de vue géographique, serré entre Caspienne et Cappadoce, mais cet immense pays si l’on se réfère à l’histoire de son peuple, une histoire tellement vaste, tellement riche… mais aussi si cruelle quand on repense au génocide de 1915…
Tout au long de cette soirée, me revenaient en mémoire les si nombreux moments de partage passés à la Maison de la Culture Arménienne de Grenoble et du Dauphiné, ces longues années de coopération entre Grenoble et Sevan, et surtout ce déplacement inoubliable jusqu’à Erevan.