J’ai participé au colloque « 20 ans après la loi Sapin, la gestion déléguée, un atout pour les services publics, une opportunité pour notre économie », organisé ce jeudi 10 octobre par l’Institut de la Gestion Déléguée au Conseil Economique et Social.
Je suis intervenu lors d’une table-ronde sur le modèle de gestion déléguée qui fait gagner la France à l’international aux côtés notamment de la représentante de la ministre du commerce extérieur, de Jean-Pierre Farandou, Président de Keolis, et de Jean-Louis Chaussade, directeur général de Suez Environnement .
La France dispose d’une véritable culture du service public et d’une grande expérience en matière de délégation de service public (DSP) dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, d’infrastructures, et de transports. Ce modèle permet à la collectivité de disposer d’un savoir-faire rare, d’une chaine complexe de l’ingénierie, y compris juridique, proposée par des grandes entreprises délégataires de services publics rompues à une grande diversité d’expériences. Rappelons qu’en matière de transport public, notre modèle a été reconnu dans le règlement européen (Obligation de Service Public), entré en vigueur en 2009. Ce savoir-faire constitue un véritable atout de la France dans le monde. Sur le marché domestique, nos services publics aiguisent leur compétitivité extérieure.
Lors de mes déplacements à l’étranger, je vante très souvent cette excellence qui contribue à renforcer l’attractivité de nos territoires. C’est en tout cas un moyen à privilégier pour répondre à l’urgence énergétique qui nous impose de limiter les risques que l’actuel développement fait porter sur la santé publique et la préservation des richesses biologiques de nos territoires.