
Alstom conserve une certaine indépendance, qui est par ailleurs totale dans son pôle transport où elle récupère l’activité de signalisation ferroviaire de General Electric. C’est donc l’option de l’élargissement et de la complémentarité qui a prévalu.
Un choix gagnant-gagnant que j’ai très tôt défendu. En effet, l’engagement de Jeffrey Immelt, le PDG de GE, d’implanter en France les sièges mondiaux des activités Grid (réseaux), Hydro, éolien offshore et turbines vapeur, est une véritable chance pour la compétitivité de notre pays. C’est aussi une chance pour Grenoble, où est implanté le siège d’Alstom Hydro France, véritable moteur de l’écosystème grenoblois.
Pour autant le patriotisme économique dont a fait preuve le gouvernement dans ce dossier, en choisissant de prendre 20 % du capital d’Alstom (près de 2 milliards d’€) en pleine période d’économies budgétaires, n’est pas banal. Il sera intéressant d’en mesurer tous les effets.