J’ai présenté ce mardi 9 février le projet de loi autorisant la ratification de l’accord portant création de la Banque Asiatique d’Investissement dans les Infrastructures (BAII) dont j’avais été nommé rapporteur par la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée Nationale. Cette dernière a adopté le texte à l’unanimité.
Créée à l’initiative de la Chine, cette Banque d’investissement vise à développer les infrastructures en Asie, en particulier dans les domaines du transport et de l’énergie. Les futurs marchés qui en découleront devront permettre aux entreprises françaises d’y trouver leur place.
La décision de la France de rejoindre le groupe des membres de la BAII aux côtés de nombreux autres pays européens (comme par exemple le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie ou les Pays-Bas) a permis non seulement d’équilibrer la gouvernance en réduisant la part de l’Etat chinois dans le capital, mais aussi d’avoir inscrit de nombreuses dispositions positives en matière d’environnement, de droit social, de politiques financières et de relations avec les autres institutions.